Escale royale à Palerme
Publié il y a plusieurs années dans un magazine d'art italien, cet article traite de l'escale du Roi George V à Palerme en 1909, à bord de son yacht le Britannia, et du traitement postal du courrier à bord du bateau.
Publié il y a plusieurs années dans un magazine d'art italien, cet article traite de l'escale du Roi George V à Palerme en 1909, à bord de son yacht le Britannia, et du traitement postal du courrier à bord du bateau.
Serguiev Possad, (80 km au nord de Moscou) est connue pour son monastère, ensemble architectural exceptionnel et lieu le plus sacré de l’orthodoxie russe. Et pourtant, cette ville abrite dans son Musée du Jouet un autre trésor, méconnu du grand public: un ensemble de jouets ayant appartenu aux enfants de la famille impériale, et à ceux de Nicolas II en particulier.
Après la révolution, les jouets des Grandes-Duchesses et du Tsarévitch furent saisis et distribués à des orphelinats. Quelques pièces, provenant de plusieurs Palais impériaux (Gatchina, Kremlin, Palais Alexandre à Tsarkoie Selo, Palais Anitchkov de Saint-Pétersbourg), échappèrent à la saisie et furent offerts au musée du jouet de Serguiev Possad.
A l’occasion du quadri centenaire de la dynastie Romanov, fêté en 2013, une exposition dédiée aux jouets des enfants de Nicolas II fut organisée. Devant l’engouement du public, elle fut prolongée jusqu’à devenir permanente.
Comme toutes les petites filles du monde, les 4 Grandes-Duchesses aimaient jouer avec leurs poupées. Elles en possédaient un grand nombre, poupées classiques, automates, et même une poupée tsarine.
Alexis pour sa part préféraient les soldats et les jouets touchant à l’armée en général. Les jouets étaient classés par thème selon les résidences où ils étaient rangés : par exemple au Palais de Livadia situé sur la côté de Crimée, les jouets du tsarévitch reprenaient le thème de la mer.
Comme il était d’usage dans la famille impériale russe, le tsarévitch reçut un cheval de bois pour son premier anniversaire.
Les enfants impériaux aimaient également leur tente d’indien, ainsi que les déguisements allant avec.
Les jeux éducatifs tenaient une part importante : écriture, calcul, histoire, musique,
Mis à part un livre illustré en langue allemande, les jouets sont tous en langue russe, et en grande partie de fabrication russe.
A l’exception notable de la « jeune fille au piano », poupée automate à tête de porcelaine provenant de la célèbre firme française Jumeau. Miraculeusement préservée de la tourmente révolutionnaire, cette collection fait aujourd’hui encore la fierté du musée du jouet de Serguiev Possad.